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Les courbures de l'​â​me

by UNFRAGMENT

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1.
2.
Les braves croisent le fer La bave aux lèvres, entre adrénaline et peur Les tôles froissées en enfer Tu suintes, ils crèvent, se taisent des cœurs Nos étendards flottent dans les airs Faire mordre aux leurs la poussière Tout le sang versé Forme la mélasse qui ensevelit les corps sous nos pieds Tout le sang versé Irrigue nos destins de morbides tragédies Le guerrier ne pèse pas lourd Dans son armure, la raison fait la sourde Pas un seul sentier pour s’évader Etre le plus dur pour ne pas tomber La main ferme sur la poignée La virilité tient droit le bouclier Tous les sangs versés S’écoulent sur la terre pareille à la sueur sur la peau Tout le sang versé Lave la crasse de nos corps encore sur pieds Tout le sang versé Irrigue nos destins de moments-clés Charge ! Tout le sang versé Coule aux pieds de familles endeuillées Tout le sang versé Sonne le glas des velléités Les épaves posent le regard Sur les blessures, où sont tombés les frères Les peaux marquées, les visages blafards Personne n’a été épargné Qui était ton adversaire Celui avec qui tu commerçais hier Un étendard flotte dans les airs Mais il n’est plus l’heure d’en être fier
3.
La mort t’a emporté si vite, si vite Le trône m’importe peu, s’il pouvait encore m’ignorer Pourquoi ne supporte-t-il plus la légèreté de ta sagesse Oh mon père, qui pourra me soutenir ? Certainement pas… ce Dieu Certainement pas… un Dieu Mes torts, qui les redressera-t-il Tout cela m’assomme Oh mon père, que puis-je dire Plus un mot… ne fait sens Non !!! Père, que m’aurais-tu dit avec un souffle de vie en sus Que m’aurais-tu écrit, si tu étais resté loin des douleurs de la bataille Le trône est si froid, le protocole si lourd Tu fus un si grand Roi, qu’après toi plus rien ne brillera Qui osera te montrer du doigt, toi qui n’as jamais imposé ton joug Qui n’as jamais fait couler le sang que lorsque nos terres furent assaillies Que lorsque nos femmes furent salies, nos enfants affamés Tu as éprouvé tes adversaires, fédéré la noblesse Les gens du peuple t’ont aimé, car pour eux tu as enduré leurs souffrances… Tu as fait naître en leur cœur, l’espérance Non !!! Père, que m’aurais-tu dit avec un souffle de vie en sus Que m’aurais-tu écrit, si tu étais resté loin des douleurs de la bataille Si tu m’avais laissé la mener pour que rien n’atteigne tes entrailles La mort ne t’aurait pas emporté, et maintenant que dois-je maudire
4.
Tel l’étrave qui fend les eaux, il joue sa vie en coulisse Pas besoin de lever de rideau, avec ses frères il se hisse Combattant sur le pont le soldat ou la forte fièvre Le capitaine de vaisseau sait reconnaître ton courage Ton courage… Si long le temps au fil des flots, pour atteindre ta promise Tu passes le temps autour d’un tonneau au gré des vents imprévisibles Tu sais ta mère pour toi en sanglots, ton salaire est sa terre promise De nouveau humer le terreau foulé à l’Orée de ton plus jeune âge Sens-tu poindre le nuage noir Une annonce d’une colère noire Sens-tu poindre le nuage noir Une annonce d’une colère noire Colère noire… le dégout d’une promesse piétinée Colère noire… le goût d’une vengeance ensanglantée Colère noire… du haut de ta tour tu ne pourras l’éviter Colère noire… te prendra ce que tu lui as ôté Tel une entrave un couteau dans le dos, tu n’as rien vu venir Pas besoin de lever de rideau, le futur c’est toi qui l’écris Combattant de la couronne, tu ne sers plus les mêmes personnes Désormais seul tu navigues, en eaux troubles, en eaux rouges
5.
Les images d’un lointain orient Baignées de lumières éternelles Ne me rappellent d’aucun accident Mais d’une rencontre tel un appel Ce n'est pas un mirage évidemment Mais à l'horizon pas un seul nuage... surprenant   Le vertige d’une sensation D’un souvenir si déroutant Tel un bateau ivre, une libération La fontaine de jouvence Sur le rivage de mon occident Tu as posé le pied, éclairci mon ciel Sort du sommeil mon feu ardent Toutes mes faiblesses à toi se révèlent   Le vertige d’une ascension Aussi soudaine que fulgurante M’invite à suivre mes pulsions Aussi mondaines que déroutantes   Je suis en nage, je te croque à pleines dents Je suis ton otage, j’y consens Ne soyons pas sages en occident Nos âmes voyagent sous l’emprise des sens   Des lames… et des corps s’écroulent S’écoulent les sangs encore Les larmes et les sons se déversent Puis s’endorment les corps Maranathil naam paaddouvôme Marrou djennmathil naam sérrouvôme Avant que le voile ne se pose La promesse de se retrouver Avant que le voile ne se pose La promesse de se retrouver Le temps se consume d'une courte prose Derniers mots avant que ne sèche la plume
6.
La promesse 04:43
Sous le bois, l’ombre du destin Le regard sournois, la vengeance comme un refrain Sous le bois, le funeste destin La lame file le Roi, la lame pourfend le sein Comme le manteau de feuilles en automne Le vent nous souffle, le vent nous éloigne Est-ce notre fardeau que d’être séparés encore Quand la nuit nous étouffe, je rêve la nouvelle aube d'un jour qui soigne   Détresse... je tombe dans un précipice sans fond Tristesse... des larmes coulent au pied de ma tombe Rien ne cesse... reviens-moi encore et sans cesse Promesse… de se retrouver pour une nouvelle ivresse Comme le tableau sur le mur détonne Que le souffle du vent l’empoigne Si petits nous sommes, nous ne sommes que des hommes La somme de nos défis dont on se méfies comme de la pomme Mais que toujours la lumière nous gagne Détresse... je tombe dans un précipice sans fond Tristesse... des larmes coulent au pied de ma tombe Rien ne cesse... reviens-moi encore et sans cesse Promesse… de se retrouver pour une nouvelle ivresse Aux abois… je m’abandonne à l’édifice sans nom Espoir… une rose éclot au pied de ma tombe Rien ne cesse… reviens-moi encore et sans cesse Promesse… de se retrouver pour une nouvelle ivresse Une nouvelle ivresse… la promesse - Se retrouver sans cesse… la promesse
7.
Sept heures du mat, un nouveau jour se lève Je mate ta peau mate, une nouvelle nuit de rêve Devant mon café noir, doucement j’émerge J’émerge en marge de ma bulle Je gamberge au large des cellules Les yeux se braquent, les visages se dévoilent Premiers mots qui claquent « Mon amant astral » Nouvel horizon vers lequel sans réserves mon esprit met les voiles Un nom t’est murmuré depuis ton plus jeune âge Il est temps de recouvrer la vue, paroles de chamane Chamane… Tout un monde et au-delà Je plane… dimension du temps le grand trépas Le charme des retrouvailles La voix d’une âme sortie du sommeil Le drame de nouveau te tenaille La voie des âmes, des âmes jumelles
8.
Allongée devant moi, simplement Dans le plus simple appareil Silencieusement, tu m'appelles Je suis un gourmand, j'entre dans la ritournelle Tu es cette idée, ce fantasme Cette pensée, l'orgasme Elles m’assomment… Les courbes de ma dame Irriguent le flot de mes flammes Le saint Graal, le sésame Haut et fort je te réclame Les courbes de ma dame Sur ton front rebelle Une goutte de sueur perle À moi je t'enchaîne Sur toi je me déchaîne Entre mes cuisses ruisselle Le flot du plaisir Ta langue goûte le sel De mes parfums, mes élixirs Dans ta couche je suis bien Réchauffe ma peau de satin Dans ta bouche le divin Je sais y faire, tu le sais bien Je le touche tu me tiens Je ne lâche rien tu m’appartiens Je fais mouche heureux crétin Ne mâche pas tes mots mon libertin Les courbes de ma dame (Les courbes de mon âme) Irriguent le flot de mes flammes Le saint Graal, le sésame Haut et fort je te réclame
9.
La gomme s’use sur le bitume pour s’approcher de fidèles âmes Les gammes fusent et la corne s’épaissit sur le bout de nos doigts Des flammes, de la sueur, des bulles d’alcool déroulent le macadam… pas de blâmes   Pas de blâme, ce soir loin de chez soi nous sommes les rois Sur les planches l’énergie règne et le public en redemande Tous acclament les hymnes que leur fredonnent les ondes au fil des mois… plein d’émois   Des planches et des cordes Entre les micros ça switch fort Des hanches et des formes Ne sois pas sot, dans les loges ça joue encore   Mettre le feu, mouiller le maillot et se jeter dans l’arène Chaque salle de concert est plus chaude que celle de la veille Bras tendus pour éviter que se tordent les tronches venues de la scène   Mettre le feu, mouiller le maillot et se plonger dans la reine J’la prends à l’envers et c’est plus chaud qu’avec celle de la veille Bien détendu pour savourer l’extase qui coulent dans nos veines   Des planches et des cordes Sur ton manche tu livres tes accords Dents bien blanches humm qu’elles me mordent Et dans ta gorge comment sonnent tes cordes
10.
Karmaggedon 04:43
Si long le temps de ville en ville La vie en coulisse L'espace d'un instant je pars en vrille Besoin de ma promise Entre deux prestas en douce je file Lui faire la surprise La bouche en cœur, un bouquet de fleurs Je vais mettre dans le mille C'est quoi ce bordel ?!? Mon sang entre en ébullition ! C'est quoi ce test ?!? Bon sang ! Réponds à ma question ! Une longue absence et le prod a géré Il a joué la patience Visite de studio, apéro et grand resto Il a gagné ta confiance Te titiller les sens, la liberté suggérée Le prédateur t'a serré Mais la réalité lors du lever de rideau Il a tiré sa révérence Putain même pas protégé, je n’en ai rien à foutre que le préso ait craqué Je vais l'étriper, lui faire rentrer les yeux dans la tête, le faire saigner Putain de bordel de merde, je ne vais rien lui épargner, je vais lui faire bouffer son foutre avarié Le clouer comme un trophée sur le mur de ses fiertés Si court le chemin de la descente en enfer Je rends les clés de mon destin Pourquoi a-t-elle cédé et lui me l'a-t-il fait à l'envers L'esprit se pose au petit matin Il n'y a plus d'envies en moi, plus aucuns repère Même pas fichu d'être assassin Plus rien à foutre de rien, je lâche l'affaire Je m'abandonne au Malin C'est la crise ? Viens que je te divertisse Lâches prise Suis-moi encore en coulisse Me réfugier dans la haine, d'alcool me pourrir l'haleine Me réfugier dans les seins de mondaines Plutôt que s'ouvrir les veines Me réfugier dans la laine de leur pubis somptueux domaines Me vouer à tous les seins et fontaines Puis cuver le vin de ses dames
11.
Quel cours prend ma vie Celui de la chair J’émerge de ce lit Loin de ma chère Pas question de résister, quatre mains six entrées Pas encore rassasié, la morale peut se rhabiller Je ne sais plus où regarder, je veux bien tout dévorer Laisses-moi m’égarer Quel cours prend ma vie Celui de la misère J’émerge de ce nid Loin de ma terre Le filon est séduisant, mais quatre lunes plus loin L’envie ne s’exprime plus, s’abandonne au besoin Comme une drogue j’en redemande, mais suis-je bien excité ? Pour sûr, je me suis exilé Exilé ! Toi ! Miroir de mon Âme, dévoile mon passé Miroir de mon Âme Tel est mon passé Je me prends un blâme C’en est assez Miroir de mon Âme… Le reflet des actes
12.
Saines pensées d’ailleurs Ni perdant ni vainqueur Sève en moi me parcours Crépuscule d’une nouvelle cour Serein, entier, apaisé Sentier des écorchés Crève en moi ce mal sourd Lève en moi ce bien lourd Ne plus être ébloui Le silence de la nuit Saines pensées d’ailleurs Ni perdant ni vainqueur La rosée d’une nouvelle aurore D’une nouvelle aurore

about

Fabien Bartaud : Guitares rythmiques & Chorus
Jérôme Guibert : Voix
Jérôme Viel : Basse
Jonathan Lebon : Guitare Chorus, clavier & Percussions
Kevin Paradis : Batterie

www.facebook.com/unfragment/

credits

released June 5, 2017

Invités :

Premsanthy : Voix (5 & 7)
Anjaëlla Frusciante : Voix (8)
Vincent Manceau : Présentateur radio

Enregistrement & mixage : Guillaume Rezeau (Rezo Studio)
Mastering : Studio Sainte-Marthe

Illustration : Domenico Carbone
Pochette : Domenico Carbone et Ned C.
Infographie : Jérôme Guibert

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