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1. |
In bed with Satan
03:08
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Satan, tel un fauve guette sa proie
Une jeune femelle aux abois
Ça tend, une érection sans émoi
Pas de jeûne même si c'est étroit
God... quand terminera-t-elle de purger sa peine
God... elle n'a même plus de place pour crier sa haine
In bed with Satan, la nuit porte cons au con
To fall for Satan, où la misère remplace une autre
Mieux aurait-il fallu bander tes yeux
Car du diable tu n'en as vu que la queue
Ce n'est pas le signe espéré des cieux
Pour encore longtemps tu es clouée au pieu
Pénétrée de rêves et désirs de faire mieux que tes aïeux
Montrer ton corps et tes lèvres pour un futur glorieux
Du destin tu fais foi et de tes formes un don
Gare à la farce d'en devenir le dindon
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2. |
Fragile
03:26
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Ton corps brisé et dépouillé
Sensible depuis le jour où tout a basculé
D'efforts tu t'es redressée
Fragile mais toujours debout sur tes pieds
Fragile... mais pas d'argile
D'odeurs la mort t'a entourée
Ce jour où tu as cédé
Ton père te violait te frappait
Ta mère te privait de tout ce qui fait qu'on est
Cimetière... y demeurent ceux qui t'ont maltraité
Cratère... jamais ne s'y versera une larme salée
Un couteau dans un tiroir
Bien affûté, dissimulé
Agir puis s'assoir
De quoi peut-on t'affubler
Se reconstruire dans une peau d'occase
Avec ses défauts, ses pièces un peu nazes
Se renouveler, faire naître une virginité
Dans un État de droit au droit d'être en état
Remords parfois éprouvés
Démords, devant ces jours ensoleillés
D'efforts, enfin redressée
Fragile mais toujours debout sur tes pieds
Fureur... l'ignorance des uns verse ses quolibets
Douceur... la tolérance des autres fait que tu es
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3. |
Les temps obscures
04:13
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Telle une balle en plein cœur, c'est le mal injecté
Un entourage aux mauvaises mœurs, une famille disséminée
Le cartel des mâles, des seigneurs
Règne sur la ville, utilise la peur
C'est une rafle, ça en a l'odeur
Manque plus qu'à ses tarés un Führer
Le cartel des mâles, des seigneurs
Au destin vil, fait d'horreurs
Prendre le maquis, se déplacer la nuit
Le courage conscient et à porté de main, l'arsenic
Modeste et réduit, empêtré dans les conduits
La rage des anciens à porter des lendemains à la vie
Sifflent les balles dans le sang et la sueur
Au sein des rangs ennemis sévit le fureur
La nature de l'homme à fantasmer le pouvoir
Au son des mitrailleuses...
Dans les larmes et les pleurs, c'est l'espoir insufflé
Le courage ancré au cœur, une résistance engagée
L'alliance des sages, des vainqueurs
A repris la ville, dissémine la paix
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4. |
La belle et la bête
04:22
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Ce chemin isolé il fallait bien le prendre
Sue le bas-côté guettait cet homme étrange
Une jeune fille bien gaulée à l'allure d'un ange
L'innocente d'à côté, la belle au cœur à prendre
Il t'a accosté, tu n'en demandais pas tant
Même bien sapé, n'inspirait pas confiance
Humour à deux sous pour voir tes dessous
Un non l'a rendu fou, dans un an nouvelle affaire Dutroux
Tu ne peux te résigner mais face à cette arme blanche
Difficile de penser, la force est au lâche
Tu as peur de saigner, ses mains sur tes hanches
La chair écarté, tu crains le coup de hache
La belle et la bête
À toi les séquelles, pour lui la perpète
L'Éternel s'entête
C'est quoi ce bordel, ces gens sans tête
Peu de temps pour te retourner qu'il l'avait déjà fait
Rapidement séquestrée, plus rien à espérer
C'était sans compter sur sa femme malmenée
Qui de remords rongée, t'a fait libérer
Un instant pour sombrer, une vie pour digérer
Une horreur inqualifiable, difficile à partager
Toi qui t'es dénudée, la justice te l'a redemandé
Devant cet inqualifiable, dire les sévices à faire rager
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5. |
Androdem
06:19
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Je n'ai jamais pu savoir pour qui pour quoi
Androdem s'en est allé, sans trace laisser
Je n'ai jamais su donner à voir l'espoir
Un peu de flemme, et le monde s'est déchiré
J'ai vécu sans savoir pour qui pour quoi
Androdem s'en est allé, las, de ces facilités
Suis-je trop têtu, perdu, pour voir ma vie choir
Quel thème m'a échappé pour ensuite m'égarer
Anfrodem, un rêve au parfum d'envie
Qui se diffuse, éphémère, le long de mes nuits
Androdem, un glaive pour fendre l'ennui
Qui le jour pollue l'air, détruit l'appétit
Anfrodem, un rêve au parfum de désir
Qui se diffuse, téméraire, le long de mes nuits
Androdem, les lèvres portés à la vie
Embrasse le monde, si petit soit-il
J'ai faim de liberté, celle que tu m'as permis d'entrevoir
Ne plus laisser vacante, cette place, que je dois occuper
De mes traits faire une unité et toujours y croire
Ne plus laisser ballants ces bras, et vainqueur aller
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6. |
L'enclume
03:42
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As-tu bien pesé le pour le contre
Faut pas se leurrer, tout tes actes comptent
La liberté de penser le bien le mal
Ne t'empêche d'assumer tes choix même s'ils font mal
À toi de décider de prendre ta vie en main
Ce n'est pas le voisin d'à côté qui se lève pour toi le matin
S'éclaircir les idées, fendre son propre déclin
Enfin se redresser, trouver le fil de son destin
Vois-tu la vérité quand elle s'est exprimée
Aujourd'hui peut blesser mais demain réconcilier
Le courage de décider pas toujours donné
Ne pas en vain repousser en dérapage incontrôlé
Pour tout ta as une excuse mais jamais ne t'excuses de rien
Toujours tu accuses, cela te fait du bien
Arrimé dans une écluse, ne penses-tu pas que ça craint
Bouge-toi donc un peu le cul, de ta main, desserre le frein
L'Enclume, n'espère pas la légèreté de la plume
L'Enclume, assume
L'Enclume, écris ton histoire, prends la plume
L'Enclume, consume
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7. |
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Je ne suis plus sûr de toi
Je ne suis plus sûr de moi
Je ne vois plus que dans tes yeux
Le reflet d'un adieu
Il fut un temps où nous fûmes rois
Nos sentiments à l'abri du froid
Nus consumions de tout nos feux
Nos désirs nos vœux
Tout se résolvait ces années-là
Au coin du feu ou sur un matelas
Mais que reste-t-il de nos vœux pieux
Bien sombres semblent les cieux
Attention au Dysfonctionnement des barrières immatérielles
Je m'accroche trop à elle,
Je suis bloqué sur ma lune de miel
Attention au Dysfonctionnement des barrières immatérielles
Je m'accroche trop à elle,
Je suis bloqué sur un rêve sans ailes
Qu'est-ce que la foi sans espoir
Ne plus rien croire, broyer du noir
Penser que tout ira pour le mieux
C'est oublier les temps capricieux
Le matin déjà penser au soir
Pour se coucher cacher son cafard
De plus rien je ne suis désireux
À la lumière je fais mes adieux
Attention au Dysfonctionnement des barrières immatérielles
Je m'accroche trop à elle,
Je suis bloqué sur ma dune, sans elle
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8. |
Les temps sublimes
04:52
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Ni noir ni blanc, ni d'espoir, lit des sens
De front comme sur les flancs, assaillir l'étroit d'esprit
Ni croire ni maudire, les pensées et les mouvements
Le son des mots dits pour assagir les extrêmes de nos vies
Les temps sublimes
Après que l'on s'abîme
Ni noire ni blanche, métisse sera la France
Les affronts les silences, dans le temps s'enlisent
Et la croix des maudits, portée dans le sang
Verra son pied abimé, planté par nos fils
Ni noire ni blanche, métisse sera la France
L'espoir la chance, des temps sublimes
Ni noire ni blanche, métisse sera la France
L'histoire des Francs a vu tant d'abîmes
Ne pas scier la branche sur laquelle se hissent
L'espoir la chance, des temps sublimes
Ni noire ni blanche, métisse sera la France
L'espoir la chance d'une nouvelle ère vierge de violence
Tout les soirs sur les planches se joue en état de transe
L'espoir la chance d'un nouvel être sur le trône de la tolérance
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9. |
La fleur au pubis
03:46
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Tombée sous mon regard
Je n'en ai pas cru mes yeux
Subjugué et hagard
Je les aurais mangé cru toutes les deux
Puis elle s'est retournée
Je ne voyais plus que ses yeux
La fleur au pubis
Le cœur et le vice
Craquer une allumette pour allumer le feu
Griller une cigarette pour réveiller les cieux
Elle portait un pseudo, c'était son créneau
Et la sodo, certainement pas crado
La fleur au pubis, elle s'en allait chatoyer
Le cœur et le vice, à sa sensualité harnachée
Et les seins pétris des mains d'une divinité
Sans peur et décise, aux âmes farouches les extirper
Les vallées elle a exploré
Glissant de l'effort au confort
Sur les monts elle a traîné sa sueur
Et à l'aube, enivrée rejoint le sommeil
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10. |
Extase
05:15
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Ses formes enivrantes
M’excitent me séduisent
Un doigt dans la fente
C'est le feu qui m'attise
Glisser sur la pente
Ses saveurs sous la langue
Sa peau lisse et chaude
Me distille les papilles
Une douce paire de mangues
Durcissent sous mes mains
Bien juteux est le fruit
Ce n'est pas le moment d'être un nain
Allez vas-y viens
Me chuchote-t-elle à l'oreille
Fais-moi donc du bien
Tout son corps m'interpelle
Je me donne à cœur
Dans la transe dans la sueur
Sur la lune en apesanteur
Lui tâte la panse, visite son ailleurs
Même d'un Empire
Je n'en voudrais pas
Pour elle je transpire
J'entretiens son habitat
Et s'il faut souffrir
Je ne me sauverai pas
Pour elle je transpire
J'entre entier dans son habit du soir
Le plaisir coule à flots
Baigné de sons et d'odeurs
Sur les vagues l'écume se forme
Saine tempête et fureur
Au souffle de l'extase
Se mêlent mots et gémissements
Larguer les amarres
Des instants de frémissements
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